Les personnels de l'UFR MIG réunis en assemblée générale ce vendredi 6 février ont reconduit le mouvement de grève voté mercredi dernier en réitérant le soutien aux actions déjà existantes contre :
- le projet de modification du statut des enseignants-chercheurs
- la mise en oeuvre de la mastérisation dans une urgence et un flou inacceptables
Plus généralement, dans le contexte actuel des réformes en cours, ils déplorent la baisse de l'engagement financier public qui, amplifié par la modification du statut des enseignants-chercheurs, aboutit nécessairement à une détérioration du service universitaire.
Par conséquent, ils reconduisent l'appel à la cessation de l'ensemble des activités de l'UFR (Recherche-Enseignement-Pilotage) jusqu'à la prochaine assemblée générale, mardi 10 février, à 11h00, amphi Fermat.
L'assemblée était d'environ 120 personnes : cette motion a été voté à l'unanimité moins 4 abstentions (et 2 personnes qui ne prennent pas part au vote).
En outre, les 2 motions suivantes ont été votées :
*** Motion 1
Nous demandons le retrait du projet actuel de modification du décret n °84-431 du 6 juin 1984 sur les statuts des enseignants-chercheurs. Ce texte confère aux exécutifs locaux des établissements d'enseignement supérieur des pouvoirs exorbitants qui fragilisent les équilibres de la recherche et de l'enseignement au mépris de l'intérêt scientifique et de celui des étudiants. Nous réclamons que soit restitué au Conseil National des Universités son rôle d’instance collégiale de gestion des carrières
des enseignants-chercheurs. (environ 120 personnes, unanimité moins 5 abstentions)
*** Motion 2
Au nom de l'indépendance et de la liberté de la recherche et de l'enseignement, nous nous opposons à la transformation du statut des enseignants-chercheurs et des ITAOS en employés de l'université. Nous nous opposons également à la précarisation des personnels administratifs et techniques par l'intermédiaire de CDD à répétitons. (environ 120 personnes, unanimité moins 2 abstentions)