Dans son discours du 22 janvier 2009, le Président de la République Nicolas Sarkozy a tourné en dérision l'ensemble du système de Recherche français afin de le détruire.
Nous sommes en désaccord profond avec le diagnostic du gouvernement (« une organisation désastreuse ») et nous n'acceptons pas la casse programmée.
Nous refuserons donc désormais, chacun à la mesure de ses moyens et de ses responsabilités, de contribuer à la destruction de l'actuel système de recherche de notre pays, et en particulier au démantèlement des organismes de recherche et à la diminution des postes statutaires.
Les scientifiques ont fait des propositions positives lors des États Généraux de la Recherche en 2004 : celles-ci ont été totalement ignorées par le gouvernement
Nous nous déclarons par ailleurs solidaires du mouvement actuel des Enseignants-Chercheurs, qui s’élève contre des mesures dangereuses, hypocrites et contre-productives
Le personnel du LIPM, réuni en Assemblée générale le 5 Février 2009, déclare que le LIPM est en lutte
Texte adopté par 27 voix pour, 0 contre, 1 abstention
