Monsieur le Président,
Les personnels de l’UFR SVT se sont réunis ce jour (Vendredi 13 février 2009), comme prévu lors de l’assemblée générale du Lundi 9 février.
Après des débats d’information sur la situation de notre service public et des prises de positions individuelles ou de groupes, il a été procédé à un vote à bulletins secrets avec liste d’émargement concernant les suites à donner à notre mouvement pour la défense du service public d’enseignement et de recherche.
Sur 148 votes exprimés le résultat a été :
- 1 Blanc et 1 Nul
- 108 Pour la poursuite de la grève à SVT avec suspension des enseignements jusqu’à l’Assemblée Générale de SVT du Vendredi 20 février 10h 30.
- 17 Pour la reprise des enseignements, mais avec une banalisation par ½ journées tournantes.
- 21 Pour la suspension du mouvement de grève.
Motion de l’AG de l’UFR SVT
L’assemblée générale de l’UFR SVT dénonce la précipitation et l’absence de concertation dans le cadre du mouvement de réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche.
L’assemblée générale de l’UFR SVT :
- Demande la suspension dans sa forme actuelle, du projet de réforme du statut des enseignants chercheurs notamment en ce qui concerne la modulation des services et la gestion individuelle des carrières laissées à la seule appréciation des présidents d’Université. Elle demande que soit pris le temps d’une réflexion et d’une concertation pour que les critères et les modes d’évaluation et de décision en soient explicités, que la mise en œuvre s’accompagne d’un budget permettant de garantir un enseignement de qualité et ce pour toutes les universités.
- Demande le rétablissement des postes supprimés dans l’enseignement et la recherche et un plan pluriannuel de création de postes statutaires.
- Demande que toutes les activités des enseignants chercheurs soient prises en compte dans leur évaluation y compris les activités administratives et que cette évaluation soit faite par une instance comportant une majorité d’élus (CNU ; Comité National RS) ;
- Réaffirme le rôle primordial du CNRS, en tant qu’organisme assurant une cohérence de la politique scientifique nationale et recouvrant l’ensemble des disciplines scientifiques.
- Refuse la mise en place des chaires Université-Organisme qui impliquent une diminution des postes de chercheurs et d’enseignants chercheurs, et introduisent une inégalité statutaire.
- Dénonce le projet « doctorants contractuels des établissements publics risquant de mettre fin aux étudiants chercheurs et remettant en cause la formation par la recherche.
- S’associe à l’inquiétude des personnels face aux transformations annoncées dans les établissements et au manque d’information concrète.