Le monde de l'Université et de la Recherche est en proie depuis quelques temps déjà à un processus de dégradation sans précédent en Occident depuis des siècles, et à de lourdes menaces non pas contre la liberté de pensée, apparemment portée au pinacle, au contraire, mais contre la pensée elle-même. Plus spécifiquement, ce que ces assauts menacent de faire disparaître, définitivement peut-être, c'est le rapport humaniste à la culture qui était au fondement de l'Université, ce mélange d'obligation et de plaisir pris à la connaissance désintéressée des œuvres d'art et de pensée, littéraire, philosophique ou scientifique.
Dissipons d'entrée de jeu les soupçons que ne manqueront pas de faire naître ces affirmations liminaires :
Notre objectif n'est pas de vitupérer l'époque, de déplorer la perte du bon vieux temps et de dénoncer l'inflation informatique ou la vulgarité télévisuelle. Chacun en pensera ce qu'il veut.
Dissipons d'entrée de jeu les soupçons que ne manqueront pas de faire naître ces affirmations liminaires :
Notre objectif n'est pas de vitupérer l'époque, de déplorer la perte du bon vieux temps et de dénoncer l'inflation informatique ou la vulgarité télévisuelle. Chacun en pensera ce qu'il veut.
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